Nous pouvons préparer un projet de procuration en français que vous signerez auprès de votre Notaire en France. Avec cette procuration, nous pourrons gérer toute la succession espagnole à votre place. Vous ne devrez donc pas vous déplacer nécessairement en Espagne. Nous nous chargerons de tout le dossier, jusqu’à la souscription d’une assurance habitat.
La France et l’Espagne ont signé, le 08 janvier 1963, une convention fiscale pour éviter la double imposition des successions – B.O.E du 07 janvier 1964 et, concernant la publication française, Décret nº 64-3 du 02 janvier 1964, J.O. du 07 janvier 1964-. Cette convention, toujours en vigueur, prévoit que les biens immobiliers feront l’objet d’une déclaration dans le pays où ils sont situés. En revanche, l’article 34 prévoit que les actifs financiers seront imposés dans l’Etat dans lequel le défunt était résident fiscal au moment de son décès.
L’article 9 du Code Civil espagnol prévoit que c’est la législation nationale du défunt qui s’appliquera à sa succession. C’est donc le droit civil français – la définition de la vocation successorale, la détermination des parts respectives des héritiers ainsi que les droits successoraux du conjoint survivant – qui devra être appliqué, en Espagne, pour la succession des français. Seulement, à compter du 17 août 2015, date d’application du Règlement (UE) n ° 650/2012 sur la succession internationale, la déclaration de succession des français qui résident en Espagne au sens de la règlementation fiscale, a changé. En effet, tout citoyen de l’Union Européenne qui réside dans un autre Etat membre peut choisir et dans le cadre d’un testament, la loi de l’Etat dont elle a la nationalité pour régir l’ensemble de sa succession. A défaut d’option, c’est la loi de la résidence habituelle qui s’applique. Ce nouveau règlement ne change rien à votre succession si vous n’avez pas d’héritiers réservataires (conjoint, descendants ou ascendants). Il ne modifie pas non plus les particularités de la Communauté universelle, les régimes matrimoniaux étant exclus de son champ d’application. En dehors de ces cas et si vous résidez à l’étranger, il est important d’anticiper par testament et de bien choisir la législation qui s’appliquera à votre succession, le tout en fonction de la personne ou des personnes que vous souhaitez principalement protéger, les enfants ou le conjoint survivant, surtout lorsque ce dernier est appelé à la succession en concours avec des enfants du couple, des enfants d’un premier lit ou en concours avec les ascendants du défunt. Nous vous accompagnons dans cette démarche pour prévoir en connaissance de cause la législation applicable à votre future succession.
Notre législation est le plus souvent méconnue par les Notaires espagnols, qui n’ont d’ailleurs pas exactement des fonctions identiques à celles des Notaires français. Et pourtant, en France comme en Espagne, vous ne disposez que de six mois, à compter de la date de décès, pour présenter la déclaration de succession auprès de l’Administration fiscale. Il est donc important de bien s’informer afin d’éviter des erreurs et pertes de temps qui se traduiront en pénalités de retard.
Quelles sont les étapes de la déclaration de succession d’un français en Espagne ?
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